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Première étude française sur l’auto surveillance des traitements AVK.

Programme Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC) au CHU de Clermont Ferrant

Suite aux résultats finaux de l'étude réalisée au CHU de Clermont Ferrant,
nous vous proposons un article paru le 19 janvier 2009 sur le site Web theheart.org.

Cliquez sur : http://www.theheart.org/article/935389.do

 

 

 


Auto surveillance des traitements par anticoagulants oraux chez les porteurs de valves mécaniques."
K. Azarnoush, Cl. Dauphin, B. Legault, B. Miguel, E. Geoffroy, B. Zeninari, L. Camilleri, Ch. de Riberolles. Service de Chirurgie Cardio Vasculaire - CHU de Clermont Ferrand - France.


Des études étrangères prouvent que l’autocontrôle de l’INR comparé à une surveillance traditionnelle améliore la qualité de l’anticoagulation orale, en réduisant les accidents thrombotiques, les hémorragies principales et la mortalité.

Dans plusieurs pays européens et outre atlantique, des patients bénéficient déjà d’autotests de l’INR avec des résultats très positifs.

En mai 2004 et sur l’initiative du Professeur de Riberolles (Chef de service de Chirurgie Cardiovasculaire - CHU de Clermont Ferrand) une première étude française monocentrique a débutée au CHU de Clermont Ferrand.

Elle permettra de comparer la stabilité de l’INR par automesure (réalisé par le patient) et la surveillance conventionnelle (laboratoire).

A partir d’une population de porteurs de valves mécaniques opérés au CHU de Clermont Ferrand, les patients dûment informés, sont répartis au hasard dans trois groupes :

  • 100 opérés formeront le groupe témoin ayant le suivi classique de l’INR au laboratoire (1 fois par mois).
  • 50 bénéficieront en plus du suivi classique, d’une auto surveillance hebdomadaire avec un appareil CoaguCheck de Roche Diagnostics
  • 50 bénéficieront en plus du suivi classique, d’une auto surveillance hebdomadaire avec un appareil INRatio de HemoSense.

Ils recevront une formation à l’hôpital et seront suivis pendant une année.

Durant cette période, l’étude portera sur la stabilité des INR, la longueur de temps passé dans la zone thérapeutique et la zone cible et sur le recueil des événements indésirables.

 

Premières "conclusions intermédiaires"

 

En décembre 2006, une analyse intermédiaire a été présentée à la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio Vasculaire.

Elle portait sur 125 patients : 62 dans le groupe laboratoire, 63 dans les groupes appareils.

Les premières "conclusions intermédiaires" sont :

  • Une très rare difficulté des patients à s’adapter à l’appareil.
  • Une bonne corrélation des résultats d’INR entre les examens au laboratoire et les examens par les appareils (coefficient de corrélation 0.79)
  • Un temps passé dans les zones cibles ou thérapeutiques INR non significativement différentes entre les groupes. Une certaine amélioration du suivi « laboratoire » est peut être à mettre sur le compte d’une information et d’un encadrement accrus.
  • Pour les groupes en autotests :
    • Une plus grande stabilité de l’INR autour de la cible. Or on sait que la variabilité de l’INR est un facteur très important de complications thromboemboliques ou hémorragiques.
    • Une réduction très significative des accidents hémorragiques dits graves (nécessitant une prise en charge spécifique : transfusion, hospitalisation…)

Ces résultats intermédiaires sont encourageants.

Ils démontrent dores et déjà, que l’automesure de l’INR est réalisable pour la majorité des patients.

L’utilisation des autotests pourrait améliorer la stabilité de l’INR (les variations étant moins importantes avec ces appareils) et surtout permettrait d’éviter des accidents hémorragiques.

Les patients français, comme c’est le cas dans de nombreux pays voisins, devraient pouvoir bénéficier des avantages apportés par les dispositifs d’autocontrôle de l’INR.

A.Pelladeau, le 22 janvier 2007.

 

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