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Témoignage de Marcel, domicilié en Nouvelle Calédonie.

Notre situation est différente de la métropole car la Sécurité Sociale n'existe pas ici. Nous avons un système local de couverture social qui s'appelle le RUAM et qui est géré par une caisse locale qui s'appelle la CAFAT.

En Nouvelle Calédonie, nous disposons depuis peu d'un IRM mais pour les examens cardiaques, on peut passer un test d'efforts, une échographie. Pour des examens plus approfondis, une évacuation sanitaire est indispensable. L'évacuation est prévue sur Sydney pour les interventions cardiaques. L'ensemble des frais correspondant à cette intervention est pris en charge à 100% par la CAFAT (longue maladie).

Je suis donc parti en Australie le 8 février à midi et ai été hospitalisé le 9 à midi. Le cardiologue de Nouméa m'avait envoyé pour une angiocoronarographie, du fait de mon problème de valve aortique décelé à la suite de l'échographie et du test d’efforts. Il m'avait aussi précisé qu'une intervention serait peut être décidée pour la valve suite à l'angiocoronarographie.

Quand je suis arrivé à l'hôpital St Vincent, le cardiologue m'a indiqué que l'angiocoronarographie était prévue pour le soir même à 18 heures et que l'intervention pour changer la valve était programmée pour le lendemain matin 8 heures.

J'ai vu ensuite l'anesthésiste, le kiné, l'infirmier anesthésiste, le chirurgien, le médecin responsable du service réanimation soins intensifs (Tous ces entretiens ont eu lieu par l'intermédiaire de Cécile, une traductrice employée par l'hôpital car de nombreux calédoniens sont hospitalisés dans cet hôpital).

Tout ce qui allait se passer a été présenté très en détail (avec croquis et maquette d'un coeur pour montrer ce qu'on allait faire). Après l'angiocoronarographie, le cardiologue m'a indiqué qu'on allait profiter de l'opération pour faire un pontage.

L'opération a commencé à 8 heures du matin, a duré 5 heures et je me suis réveillé à 11 heures le soir.

Pendant les 24 premières heures, une infirmière était en permanence devant mon lit (pareil pour tous les opérés, bien sûr) et notait tout ce qui me concernait. Un médecin passait régulièrement.

Le lendemain soir, le kiné est venu me lever et me faire faire quelques pas et le lendemain, j'ai quitté les soins intensifs pour le service de cardiologie où j'ai séjourné du lundi au samedi, date à laquelle je suis sorti pour aller dans un hôtel voisin (pour rester à proximité de l'hôpital en cas de besoin).

Pendant le séjour à l'hôpital, on m'a remis un livret de 14 pages (traduit en Français) pour donner une progression d'exercices concernant:

  • les extensions préliminaires post opératoires
  • positions pour dormir
  • les exercices d'endurance (marche ou vélo)
  • les extensions des bras
  • les extensions des jambes
  • une progression des temps de marche (d'abord 5 mn 6 à 8 fois par jour pour atteindre 40 mn en une fois après plusieurs semaines
  • le renforcement des bras (musculation)
  • les extensions préliminaires post opératoires

Mon hospitalisation s'est donc déroulée dans des conditions très rassurantes. Par contre, au retour à Nouméa, il n'est pas du tout proposé de prise en charge par un kiné comme cela est fait en Australie et en métropole.

Depuis mon retour, j'ai vu plusieurs fois mon médecin généraliste et le cardiologue et pendant 2 semaines j'ai eu 2 prises de sang. J'en suis actuellement à une par semaine pour essayer d'équilibrer mon INR, ce qui n'est pas encore fait.

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